mise à jour le 24 septembre 2006
en rouge classé en nationale, en bleu les étalons Djelfor à eu 427 produits. les dernièrs sont nés en 2000 (3). 200 de Ses produits ont couru en courses plates. 12 en courses AQPS ou AA. 69 sont utilisés dans les disciplines du CSO, CCE, DR et HUNTER. Pour l'endurance, le détail figure plus bas. il est issu de la lignée WARDA . on retrouve cette lignée en Russie et au Bresil essentiellement. son père Manganate dre** Manganate, le plus célèbre des pur-sang arabes français après avoir été aussi dans les années 80 le plus décrié! Manganate est né en 1972, chez Guy et Jean-Marc de Watrigant à Maurin dans le Sud-Ouest de la France, par Saint-Laurent et Mandragore. Sous les couleurs de J-M de Watrigant et entraîné par lui, après des débuts prometteurs à 3 ans alors que les courses pour arabes étaient en déclin. A cette époque, très peu d'arabe de souche purement française, naissaient. Les courses n'ont repris qu'en 1974 avec un programme restreint. Aussi Manganate dut-il tenter sa chance contre les «Anglo» sans succès on l'imagine, il triomphait trois fois sur trois sorties sur des distances variant de 2.200 à 2.600m qui lui valurent de rentrer aux Haras nationaux.. Au cours des 10 premières années de sa carrière d'étalon, Manganate n'eut que 18 produits, soit 2 produits par an. Pourtant, même si sa production est faible à cette époque, elle est loin d'être restée anonyme : en 1984 ses deux seuls produits s'appellent Dormane et Djelfor. 2 poulains qui deviendront des performers célèbres avant de rejoindre les Haras Nationaux : aujourd'hui, ils produisent à leur tour des gagnants qui triomphent sur plusieurs continents.Une vive polémique La domination des produits de Manganate, a entraîné une vague de contestations internationales. En effet, dans les années 80, Manganate apparaissait aux yeux des passionnés du pur-sang arabe comme un trouble-fête. Par sa tête commune, son profil si décrié, son gabarit, son modèle peu orthodoxe par rapport à la représentation académique de l'arabe, Manganate était devenu le symbole de l'imposture. Quelques puristes voulurent même le faire disparaître du Stud-Book. Ces vieilles origines de course jugées déshonorantes pour l'élevage français. La polémique prit de telles proportions, qu'un jour de course Jean-Marc de Watrigant qui sellait Manguier, demi-frère de Manganate, a été giflé en public ! Son nom était colporté de bouche en bouche et traversa rapidement les frontières assorti de descriptions affligeantes. Comme les courses se développaient en Europe, certaines associations d'éleveurs cherchèrent même à prendre des mesures pour s'en protéger. Des associations suisses, allemandes et autrichiennes qui débutaient dans les courses imaginèrent d'organiser un Derby international interdit aux produits de Manganate, mais leur projet a été finalement condamné par l'ECAHO, autorité supérieure européenne.Pour mettre fin à cette cabale qui risquait de ruiner l'élevage du pur-sang arabe qui commençait à peine à se remettre d'une longue période de déclin, M. M. Blanc, alors chef du service des Haras au ministère de l'Agriculture, a défendu avec conviction le dossier français à la conférence de la WAHO de 1974 en Suède où la question de Manganate et de ses produits a occupé une bonne partie des débats et a obtenu que la France figure en tête des pays membres de la WAHO, demandeur de la mention «acceptable». Suite à cela, le service des haras a effectué une étude approfondie sur les souches arabes françaises à l'issue de laquelle la commission d'inspection de la WAHO a donné une avis favorable pour l'admission de la France. Dans le même temps, l'Arab Horse Society, une organisation britannique ordinairement peu indulgente, décernait 2 années de suite son trophée de meilleur reproducteur course à Manganate. Les courses se développant un peu partout en Europe, à la faveur de généreux sponsors moyen-orientaux, de nouveaux acheteurs commencèrent à se disputer les produits de Manganate avec de folles enchères. Le courant de sang de Manganate s'est ainsi répandu dans le monde avec ses produits et d'autres issus de souches apparentées.Manganate est mort fin juillet 1996, pratiquement dans l'indifférence, sa production n'ayant connu la gloire qu'à partir de 1992. Qu'en est-il de ce procès qui a été fait à Manganate et à travers lui à l'ensemble des lignées françaises ? Ses détracteurs qui émettaient des réserves sur son modèle, soupçonnaient la présence de sang impur dans sa lignée. Dans les années cinquante, les arabes français étaient sélectionnés essentiellement pour le croisement avec le pur-sang anglais. Ils avaient la réputation de chevaux galopeurs remarquables mais peu typés. Plusieurs chevaux venaient des haras que les Français avaient créé dans les pays d'Afrique du Nord : Maroc, Algérie et Tunisie. Un doute semble avoir été jeté sur l'authenticité de quelques chevaux en provenance de ces établissements. Les défenseurs de Manganate affirmaient que le modèle d'un cheval peut être changé en quelques générations par une sélection bien conduite, sans qu'il soit besoin d'y apporter de sang étranger. Les reproducteurs choisis parmi les meilleurs performers possèdent et lèguent donc à leur descendance une conformation longiligne plus accusée, une charpente osseuse plus développée Ils invoquaient également l'environnement géographique et climatique européen et la nourriture abondante et variée qui auraient contribué à l'évolution de l'arabe nomade du désert en un athlète galopeur solidement bâti.Ils ont aussi rappelé que dans son berceau d'élevage d'origine, le cheval arabe présentait plusieurs types de modèles dont l'un, le «Mouniqi» qui descend du Kouhaylan, mais avec une taille plus élevée, un corps plus long, une structure osseuse plus forte, correspond tout à fait au cheval français de course. Le légendaire Darley Arabian proviendrait d'un croisement d'un Mouniqi avec une jument turkmène. Il est vrai que des chevaux sélectionnés uniquement sur la performance, comme ce fut le cas en France (et chez nous en Tunisie) finissent au bout de plusieurs générations par s'éloigner du type arabe original.Le digne fils de Denouste Sur le plan génétique, le pedigree de Manganate, développé sur six générations, fait apparaître la forte consanguinité sur Denouste, avec un «in-breeding» (3x3) puis (4x4). Denouste, né en 1921, a été un galopeur exceptionnel puis un grand chef de race. Il est le père de plusieurs étalons de renom. L'un des plus grands étalons russes, Kann fils de Denouste. Si on regarde une photo de Denouste, on remarque de grandes similitudes avec Manganate, en particulier cette même absence de «type arabe» qui a fait couler tant d'encre et de salive ! Persik est inbreed 4x4 sur Denousteextrait du site AGOCA En endurance Manganate à produit entre autres les performeurs : Tanga ***, Daphnee II **, Farid el barbe **, Farhan **, Galaad el Barbet** , Iamys de carrere ** les mères de performeurs : Bise du moulon, Bakara de Gan, Mega les étalons père de performeurs : Djelfor ****, Dormane****, Mangarose **; Djamel**; Djel Dur*, Manganello*, Ainhoa Ahkarad* Barour de Cardonne*
Ci dessous vous trouverez quelque branches de cette lignée ayant fourni des performeurs endurance. celle de deux filles de DANKALINE 1882 DAHLIA née en 1886 pour la France LA MECQUE née en 1889 qui donna en 1907 MEDJE dont la descendance s'exporta vers le Bresil et OURIKA née en 1908 dont la descendance s'exporta vers al Russie Descendance de DAHLIA née en 1886 par Afin
Descendance de MEDJE née en 1907 par Kadi Keny ( Brésil)
Descendance de OURIKA née en 1908 par Nourhis pascha (Russie)
chemin d'accés pour aller de la jument base WARDA à DJEFOR * DB= Né dans le désert 1821 WARDA 1839 FURETTE par Massoud (desert bred) 1860 HAGIA par kerbela 1870 ALINE par Dankali 1882 DANKALINE par Djebail (desert bred) 1896 DAHLIA par Afrin (desert bred) 1909 DIANE par Burkeguy 1914 DINAH par Aslani (desert bred) 1923 DJARANAT par Ghalabawi (desert bred) 1934 DRAGONNE par Denouste 1941 DAMAS par Norniz 1956 DEBORAH IV par Djerba Oua 1972 DJEBELLA II par Badr Bedur 1984 DJELFOR par Manganate
DJELFOR
37 classés en nationale En rouge les gagnants produits ire 0**** et 3 ire ***
DJELFOR est père de :
DJELFOR père de mère de :
DELFOR père d'étalons :(en bleu en activité en 2006)
Haut de Page
|